Le PIaMP met de l’avant le fait que tout jeune, peu importe son niveau d’éducation, ses origines culturelles, son appartenance religieuse, sa classe sociale, son identité de genre ou son orientation sexuelle, peut échanger des services sexuels et peut être concerné.e par ce phénomène. Il n’existe pas de profil type et le PIaMP veille à communiquer ce fait pour lutter contre la stigmatisation de certain.e.s jeunes plus vulnérables.
On trouve peu d’études sur le sujet des jeunes qui échangent des services sexuels, et dans tous les cas le PIaMP invite les gens à garder un regard critique quant à ces études qui parfois ne représentent qu’une seule réalité. De plus, l’aspect illégal du phénomène fait que c’est particulièrement difficile d’en dresser un portrait réel.
Les jeunes filles semblent être les plus représentées dans les échanges de services sexuels. Mais on ne peut pas nier la présence de garçons. Les premières expériences d’échanges de services sexuels se produisent généralement quand les jeunes sont mineur.e.s, mais là encore il n’y a pas de situation type et pas de consensus dans les différentes recherches.